La crise frappe de plein fouet le secteur de l’événementiel français : il est plus que jamais nécessaire de s’unir. Technopol lance un formulaire afin d’ obtenir des aides indispensables auprès des partenaires institutionnels et privés.
Le président déclarait le 21 avril : « aucun grand rassemblement ne sera autorisé avant la fin de l’été ». Une information que beaucoup d’acteurs redoutaient et qui signe peut-être l’arrêt définitif de leurs activités. Bien loin du monde idéal où personne n’est laissé de côté, les démarches d’aides sont souvent laborieuses et pas adaptées. C’est principalement le cas des intermittents. Le dernier décret du gouvernement risque d’abattre la moitié des professionnels. « On va mourir si on ne fait rien, c’est obligatoire. Travaillons tous ensemble pour bénéficier d’une continuité de revenus sur une discontinuité de l’emploi », déclare le comédien en colère, Samuel Chupin, sur sa chaîne Youtube.
Les travailleurs indépendants pâtissent également de cette situation, la plupart ne remplissant pas les conditions d’admission aux aides. Le point de référence pour bénéficier de l’aide exceptionnelle de 1500€ étant basé sur les chiffres d’affaires de l’année précédente, ils ne correspondent en aucun cas à la réalité économique des travailleurs de notre secteur.
Quant aux entreprises, s’il y a bien eu un report des charges sociales de 3 mois, elles se retrouveront à partir de juin, à moins de faire une demande de crédit, de nouveau dans l’obligation de payer les charges dues au mois de février et mars, et donc, dans une situation tout aussi fragile. De plus, afin de pouvoir bénéficier du fonds de secours du CNM ( Centre National de la Musique ), on les pousse de nouveau à s’endetter et on leur demande de justifier d’une quantité de conditions et de documents démentes. L’heure est grave. Les artistes, techniciens et tous les professionnels du secteur ont besoin de...
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