Les préoccupations écologiques dans le domaine du spectacle vivant donnent lieu à de multiples concertations au sein d’une structure dédiée : Arviva. Mais le Syndeac, principal syndicat professionnel concerné, ne joue guère le jeu et fait cavalier seul.
Bonne nouvelle : après avoir été la grande absente pendant des décennies, l’écologie est en train de devenir une priorité au sein du spectacle vivant. Tellement prioritaire que les acteurs du secteur se battent désormais pour remporter le concours du meilleur interlocuteur sur le sujet. Née en juin 2020, l’association Arts vivants, Arts durables (Arviva), dont l’objectif est d’engager la transition de la profession, est la première association nationale du secteur du spectacle a être entièrement dédiée au sujet.
Depuis sa création, l’association cofondée par Solweig Barbier propose des formations sur les enjeux écologiques et a même conçu un outil en ligne gratuit de calcul de l’empreinte environnementale. « Il n’y en a plus que pour eux dans les réunions avec le gouvernement », grince Vincent Moisselin, directeur du puissant Syndicat des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac).
Le Syndeac a en effet l’habitude d’être écouté au nom de tout le secteur, du fait de son poids dans le dialogue social et de son statut politique auprès de l’État et des élus. Rejoindre officiellement une démarche collective associative fragiliserait cette position : il ne serait qu’un syndicat parmi d’autres au sein d’Arviva.
Alors que d’autres fédérations et syndicats ont...
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