"Aujourd'hui, on fête le premier anniversaire de la fermeture, l'ensemble des théâtres font relâche", rappelle Bertrand Thamin, directeur du Théâtre Montparnasse. Même s'il explique que "le théâtre est une activité résiliante, il n'y a pas de faillite au bout d'une semaine", il indique que "les problèmes vont se poser quand le confinement va durer" et appelle les spectateurs à "privilégier le report plutôt que des remboursements de places" et se projette dans la reprise : "Dans trois, quatre, cinq, six semaines, les théâtres vont rouvrir, et on aura besoin de ces spectateurs et de ce lien privilégié avec eux".
Il espère ainsi que le confinement ne durera pas plus de six semaines, même s'il y a par exemple des inquiétudes pour le Festival d'Avignon.
Côté musique, Jean-Noël Tronc, directeur général de la Sacem, estime que la situation est encore pire : "Les théâtres ne vont pas dans l'immédiat faire faillite. En revanche, dans la musique, beaucoup d'acteurs sont des TPE, comme les éditeurs de musique, partenaires des auteurs, qui sont des structures extrêmement fragiles, pour lesquelles nous demandons que le crédit d'impôt aux entreprises de la musique puisse enfin être ouvert ainsi que l'accès au fonds de secours". Il appelle à la solidarité envers les auteurs, dont les droits d'auteurs vont être impactés dans la durée, au moins jusqu'à l'année prochaine : "Il faut que le dispositif d'indemnisation puisse être adapté", car les auteurs ne sont pas des salariés.
"On estime l'ampleur des pertes, sur deux mois d'arrêt total du secteur de la musique, à 10% des revenus de la filière, c'est-à-dire...
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