Leurs pancartes étaient bien visibles, dès le 5 décembre dernier, entre celles des grands syndicats. En pleine contestation contre la réforme des retraites, les artistes contemporains ont décidé de se mettre en grève. Pas seulement pour leurs vieux jours, mais surtout pour dénoncer leurs conditions de travail précaires, parfois intenables. Selon eux, un autre monde de l’art est possible.
« Y a-t-il une vie avant la mort ? » : c’est la punchline que l’on pouvait lire le 5 décembre dernier sur la pancarte d’Émilie Moutsis, plasticienne. La quadragénaire défilait fièrement en tête de cortège lors de la manifestation contre de projet de réforme des retraites dans les rues de Paris. Avec le collectif La Buse, qui milite pour les droits du travail des artistes contemporains, Émilie a lancé le mouvement...
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