L’Europajazz du Mans, Jazz sous les pommiers, à Coutances, et l’Art Rock de Saint-Brieuc, prévus en mai et menés par des structures associatives fragiles, sont en train de réorganiser leur édition.
Ils ont été créés au début des années 1980. Ils sont menés par des structures associatives, ont un public fidèle venant, en majorité, de la ville où ils ont lieu et du département, certains sont à rayonnement régional. Organisés sur plusieurs sites, dans des petites salles et en plein air, plus « modestes » que les grands rassemblements à programmation internationale et grandes vedettes, ce sont des festivals dont les dates oscillent entre mi-mai et fin mai. Et pour lesquels le temps des décisions à prendre est le plus proche.
Pour l’Europajazz du Mans (Sarthe), qui s’inscrit dans une saison de concerts de l’association Le Mans Jazz, le final du festival, qui devait avoir lieu du 6 au 10 mai, est remis à plus tard. « Nous avons annulé les concerts dans les écoles, les Ehpad, les soirées de fin mars et avril et la fin de la tournée en Pays de la Loire de Thomas de Pourquery », explique Armand Meignan, directeur du Mans Jazz. Le report en juin n’est, pour l’heure, pas envisagé. Plus loin, en septembre, ce sont les dates des 24 Heures du Mans, initialement prévues en juin. « Les hôtels sont pris d’assaut à ce moment-là. Pour loger les musiciens, ce sera impossible. » Et les programmations des salles qui accueillent le festival sont déjà établies pour la saison de rentrée.
Disponibilité des musiciens
A Coutances (Manche), le festival Jazz sous les pommiers, organisé par le Comité coutançais d’action culturelle, est prévu du 15 au 23 mai. Même avec un délai d’une semaine après son confrère du Mans, son directeur, Denis Lebas, a déjà « en tête la prolongation du confinement. Pour l’heure, nous étudions une version resserrée du festival sur ses derniers jours. Les créations avec des écoliers, des lycéens, des musiciens amateurs, peut-être en juin. Un minifestival en septembre, mais cela dépend des disponibilités des musiciens, des lieux ». Si le festival connaît bien...
Lire la suite sur lemonde.fr