Alors que son budget a été reconduit pour 2025 (à 4,45 milliards d’euros), la ministre de la Culture, maintenue à son poste par Michel Barnier, questionne une nouvelle fois le coûteux totem de la politique culturelle du président de la République.
« Le Pass Culture ne remplit pas tout à fait son rôle que ce soit en termes d’accès à la culture comme de diversification des pratiques culturelles » lançait Rachida Dati, en mars dernier, au moment du dévoilement à l'Assemblée nationale de sa feuille de route en tant que ministre de la Culture du gouvernement de Gabriel Attal. Elle remettait alors en cause certains aspects du totem de la politique culturelle d'Emmanuel Macron. Un président de la République inflexible sur l'utilité de ce Pass Culture malgré le fait que de nombreux experts alertent sur l'inefficience de ce dispositif à quelque 210 millions d'euros architecturé autour d'une politique de la demande.
Nouveau gouvernement, même ministre de la Culture, et même volonté de la part de cette dernière d'assumer « un chemin d'équilibre » entre « ceux qui réclament d’un côté l’arrêt du Pass Culture, sans reconnaître ni ses avancées, ni son potentiel, ni même la moindre possibilité d’amélioration, et ceux qui, de l’autre côté, défendent le dispositif sans nuance ni esprit critique » ainsi qu'elle l'écrit dans une tribune publiée dans Le Monde vendredi 11 octobre, au lendemain de la présentation du premier budget du gouvernement Barnier. Pour ce faire, elle souhaite revoir les modalités de la part individuelle du Pass, ces fameux 300€ accordés pendant deux ans aux jeunes de 18 ans.
Plus aux "jeunes de condition modeste" et au spectacle vivant
Dans un souci de « corriger des inégalités de destin », elle explique vouloir « donner davantage aux jeunes de condition modeste ». Et annonce dans le même temps....
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