L’USEP-SV (Union syndicale des employeurs publics du spectacle vivant) qui réunit les syndicats Forces musicales, Profedim, SNSP et le Syndeac propose une « chaîne éthique » entre les structures: «Dans toute la mesure du possible, l’USEPSV ne souhaite pas opposer la question de la “force majeure” ni la condition de service rendu pour le paiement des contrats. Nous demandons dès lors que les fonds de soutien conséquents et les dispositifs d’activité partielle qui doivent être mis en œuvre s’adressent à l’ensemble des entreprises de notre secteur, y compris les structures de droit public en lien avec les collectivités territoriales, afin que chacun à son endroit soit en mesure d’assumer ses responsabilités (employeurs, frais engagés, droits d’auteur, etc.).»
Cette manière de surmonter la crise nécessiterait, selon l’USEPSV, que l’ensemble des collectivités territoriales s’engagent « au versement intégral, immédiat et sans condition des subventions prévues». Par ailleurs –ce qui peut apparaître contradictoire –, le groupement syndical souhaite que l’ensemble des contrats prévus et soumis à annulation puissent être éligibles au chômage partiel.
En ce qui concerne les mesures exceptionnelles de soutien aux intermittents et salariés du secteur culturel annoncées le 18 mars par les ministres du Travail et de la Culture, elles doivent « tenir compte des dates effectives réelles d’interdiction des rassemblements». Les syndicats demandent au ministère de soutenir une campagne de communication pour que les spectateurs acceptent le report de leur billet, voire en fassent don, « en soutien au secteur sinistré»
Yves Perennou