Alors que se prépare le défilé final, qui se tient samedi à Paris, musiciens et performeurs racontent leur expérience et les propositions qui ont suivi leur prestation.
La chanteuse Angèle avec le groupe Phoenix lors de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris 2024, au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 11 août 2024. LAURENCE GEAI/MYOP POUR « LE MONDE »
Samedi 14 septembre, sur le haut des Champs-Elysées, à Paris, entre 8 000 et 10 000 personnes représentant les bénévoles, les salariés de Paris 2024 et le mouvement sportif doivent défiler lors d’une ultime parade, voulue par le président Emmanuel Macron, organisée autour de l’Arc de triomphe devant 70 000 spectateurs, et sans doute quelques millions de plus derrière leur écran de télévision. Plus de 180 sportifs, dont 82 parés d’or, d’argent ou de bronze, seront aussi de la fête.
Comme pour les quatre précédentes cérémonies, la musique et les artistes seront au cœur de ce dernier acte des célébrations des Jeux olympiques (JO) de Paris 2024. Le premier aussi d’une « JO nostalgie » qui, depuis l’extinction de la flamme dans le jardin des Tuileries et les dernières notes du tube One More Time, des Daft Punk, jouées dans les enceintes du Stade de France (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis), au soir du dimanche 8 septembre, semble vouloir faire perdurer les émotions vécues durant cet été olympique.
Coup de projecteur
Grand ordonnateur des musiques qui ont rythmé les épreuves et les festivités, le compositeur et arrangeur Victor Le Masne sera une nouvelle fois aux commandes de la bande-son de cette journée. « L’idée est de célébrer ce qu’on a ressenti, mais je ne peux vous en dire plus sur la BO. On y travaille en ce moment même. » Certains artistes présents lors de l’une des quatre précédentes cérémonies devraient toutefois de nouveau être invités lors de cet événement qui se terminera avec un concert et un DJ set. Il faut dire que, pour nombre d’entre eux, les JO auront non seulement mis un formidable coup de projecteur sur leurs œuvres, mais aussi provoqué des émotions rares.
L’application Shazam permettant de reconnaître un morceau a ainsi annoncé que des records avaient été battus lors des différentes cérémonies. A commencer par celle d’ouverture, vendredi 26 juillet, lors de la diffusion du long remix du titre Supernature, de Cerrone, arrangé par Victor Le Masne, nouveau record mondial de la minute la plus « shazamée » de l’histoire de l’application. Le week-end qui a suivi, les écoutes du morceau ont explosé sur les plates-formes, avec + 1 200 % de streams sur Apple Music, + 900 % sur Deezer et Spotify. La version audio de ce morceau – sorti en 45-tours par Cerrone, en 1977 – étant vue plus de 1 million de fois, ce même week-end, sur la chaîne YouTube de l’artiste.
Pour Tahar Chender, manageur de l’artiste, qui a aussi noté une augmentation de 400 % de l’utilisation du morceau sur TikTok et Instagram, « cette exposition a permis de souligner le côté intemporel de l’œuvre et de rappeler la stature de Cerrone et de son catalogue dans l’histoire du disco et de la musique électronique française ». Un rappel qu’il compte bien faire fructifier dans les mois à venir.
Records battus
Comme dans les stades, les records sont faits pour être battus. Et celui de Cerrone l’a été rapidement, dimanche 11 août, à 22 h 50, lors de la cérémonie de clôture, quand Kavinsky a joué son titre Nightcall, accompagné de la chanteuse belge Angèle et du groupe français Phoenix (une version très prochainement disponible sur les plates-formes de streaming). Ces derniers emballant également les compteurs avec...
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