L’AP-HP, qui supervisait les niveaux de contamination, a trouvé un taux d’infection similaire entre les participants au concert et le groupe de personnes restées chez elles.
C’est une bonne nouvelle pour le secteur des musiques actuelles dans l’optique d’une reprise pérenne des concerts debout à la rentrée, même en cas de permanence de l’épidémie. Le concert-test du 29 mai à Paris avec Indochine a démontré « l’absence de surrisque d’infection » au Covid-19, a révélé, jeudi 8 juillet, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). L’étude a « montré un taux d’infection similaire chez des personnes participant à un concert, comparé à des personnes ne participant pas ».
La présence « à un concert n’a pas été associée à un surrisque de transmission du [Covid-19] lors d’un concert en configuration debout sans distanciation physique chez des personnes masquées avec un test antigénique négatif dans une salle fermée », ajoute l’AP-HP. Pour Malika Seguineau du Prodiss (Syndicat national du spectacle musical et de variété), organisme en charge de la supervision du concert, « c’est la perspective d’avoir des données pour construire des protocoles adaptés au niveau de circulation du virus et ainsi ne plus jamais refermer [les salles ou enceintes de concerts] ».
Taux d’incidence similaire en Ile-de-France
L’expérimentation reposait sur deux populations observées, après tirage au sort des volontaires. Le 29 mai à l’AccorHotels Arena, à Bercy, un groupe de 3 917 personnes a assisté au concert d’Indochine. 1 947 personnes, constituant...
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