Ces professionnels veulent «continuer d'exercer [leur] métier, rare et précieux», alors que le reconfinement a remis leur activité à l'arrêt. Ils lancent un appel de détresse.
Ils jugent être les «grands oubliés» des plans d'aide dédiés au secteur culturel. Les attachés de presse indépendants spécialisés en musique et culture exigent «une reconnaissance effective de [leur] métier». Sinistrés par la crise sanitaire, ceux qui se décrivent comme «les porte-voix du secteur» se sont fédérés en créant leur syndicat, l'APRES (Attaché(e)s de Presse, Réseau d'Entraide et Syndicat).
Cette structure s'est créée dans le contexte de la crise sanitaire, qui a porté «un coup terrible et inédit à l'ensemble de la filière musicale». L'enjeu pour ces attachés de presse est de «continuer d'exercer [leur] métier, rare et précieux», alors que le reconfinement a remis le secteur de culturel à l'arrêt.
Ces professionnels estiment en effet que la crise sanitaire a eu et aura des «conséquences dramatiques sur l'ensemble de la filière», et pourrait bien les faire «disparaître». Parmi les secteurs les plus sinistrés, ils citent «le spectacle vivant» et «l'industrie du disque», alors que «le milieu de la musique est déjà bien fragilisé».
Indépendants la plupart, payés en honoraires, les attachés de presse n'ont pas le statut d'intermittent et ne sont pas éligibles au chômage partiel. Par la voie de l'APRES, ces professionnels réclament ainsi «un soutien concret des institutions» et «une juste considération de [leur] contribution à la création artistique».
Plusieurs revendications
Dans un tribune publiée sur leur site internet, les membres de l'APRES détaillent leurs revendications. Parmi elles, «l'élargissement du Fonds de Solidarité à [leur] activité spécifique (...) avec rétroactivité sur les mois de juillet, août, septembre et octobre 2020, et sa prolongation jusqu'à la fin de la crise sanitaire».
Ils appellent aussi à «la création d'une aide spécifique à [leur] métier». Autre revendication, «la reconnaissance de la profession (...) par le Centre National de la Musique». Enfin, l'APRES exige «le droit au crédit d'impôt pour [leurs] clients (producteurs phonographiques et de spectacles, labels, éditeurs…)».
«Dans cette crise sanitaire qui inquiète et fragilise le corps social, notre rôle est nécessaire au même titre que celui de chaque acteur du secteur [culturel]», écrivent les membres du syndicat. Leur initiative fait suite à celle des attachés de presse du cinéma, qui ont créé...
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