Salles vides ou fermées, intermittents au chômage, diversité menacée… Le Président du Centre national de la musique Jean-Philippe Thiellay insiste sur les risques que fait peser la crise actuelle sur les entreprises du spectacle. Et promet des mesures rapides.
Malgré ses deux mois d’existence, le Centre national de la musique (CNM) se trouve propulsé au cœur de la crise liée à l’épidémie de coronavirus. La « maison commune » de la musique travaille ainsi aux côtés du Prodiss, le syndicat majoritaire des producteurs de spectacles, pour tenter de répondre aux problèmes de la filière, à la suite de l’interdiction des rassemblements de sur le territoire français. Et les problématiques ne manquent pas : effondrement de la billetterie, coût financier des reports ou annulations, soutien aux petites structures et aux intermittents, indemnités chômage des artistes... En pleine gestion de crise, Jean-Philippe Thiellay, Président du CNM a accepté de répondre à nos questions.
Comment s’organise la collaboration de crise entre le CNM, le Prodiss, et les différents ministères (Culture et Économie) ?
Nous sommes une structure en construction mais nous sommes là pour appliquer les mesures prises par le ministère de la Culture en collaboration avec le ministère de l’Économie. Donc notre rôle actuel consiste à faire remonter de manière la plus efficace possible les informations reçues de tout le territoire, sur les annulations et l’impact de la crise sur la billetterie. Le Prodiss parle de 250 millions d’euros de...
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