Pilier de la scène alternative marseillaise, le laboratoire culturel exigeant créé par le metteur en scène Hubert Colas et le musicien Jean-Marc Montera devrait être chassé de son impasse du 6e arrondissement le 17 juillet. Mais espère encore repousser l’échéance, notamment pour permettre la tenue de son festival de spectacle vivant en septembre.
«C’est un sujet urgent», concédait en janvier dans la Provence l’élu à la culture de la ville de Marseille, Jean-Marc Coppola. A quelques jours de la date d’expulsion fixée au 17 juillet, ce n’est plus une question d’urgence, le pronostic vital semble bel et bien engagé pour Montévidéo, pilier de la scène alternative marseillaise. Le 15 avril, la Cour de cassation a rejeté l’ultime recours déposé par l’institution marseillaise malgré l’ordonnance 45 stipulant que toute demande de réaffectation d’un théâtre doit être assujettie à la volonté du ministère de la Culture.
Après six ans de bataille judiciaire, le propriétaire a donc obtenu gain de cause et doit officiellement récupérer ce petit bâtiment niché au fond d’une cour arborée de l’impasse Montévidéo, dans le 6e arrondissement. La question qui se pose étant à quelle échéance. Dans le courant de l’été ? Ce qui compromettrait de fait le festival Actoral, organisé chaque année à la rentrée ? A la fin de l’année, si la mairie et les tutelles, région et Etat compris, s’entendent pour offrir une indemnité au propriétaire permettant de gagner du temps ? A moins qu’une troisième solution plus pérenne se...
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