L’embellie se confirme pour le marché français de la musique. Les chiffres sont loin de ceux du début des années 2000 mais, sous l’impulsion du streaming payant, le marché de la musique poursuit son redressement, se félicite le SNEP.
Le Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP) vient de publier les chiffres du marché français de la musique enregistrée en 2019. L’essor du streaming par abonnement et le succès des artistes produits en France sont "moteurs de l’élan retrouvé de la musique enregistrée."
+5,4%
Le marché français de la musique enregistrée a affiché "une croissance soutenue de 5,4%" en 2019, quatrième année consécutive de reprise depuis le début de la crise dans les années 2000.
4,1 millions
Les disques vinyles connaissent un véritable «revival».
"L'engouement des français pour le vinyle ne se dément pas, ils sont toujours plus nombreux à en acheter", a exposé mardi Alexandre Lasch, directeur général du SNEP. Soit 4,1 millions de galettes à sillons vendues en 2019 contre 3,9 millions en 2018. En 2015, seulement 900.000 vinyles s'étaient écoulés.
9,4 millions
Le streaming est en pleine expansion, soutenant le marché. Le nombre d'abonnements numériques a lui "sensiblement augmenté (+1,7 million) et franchi pour la première fois en 2019 le cap des 10%" de la population française. Ce sont désormais "avec les offres familles, 9,4 millions de français qui écoutent la musique en streaming payant". "En progression de 18,5%, les abonnements payants génèrent désormais près de 80% des revenus du streaming", détaille encore le SNEP.
Pas de quoi crier victoire pour autant : avec 625 millions d'euros pour les ventes physiques et numériques, "le marché rattrape tout juste celui d'y il y a dix ans (628 millions d'euros) et ne représente encore que 44% de celui de 2002 (1,4 milliard d'euros)", note le Snep dans son rapport.
Tous les chiffres : https://snepmusique.com/chiffres-ressources/chiffres-du-marche/