A moins d’un mois de sa tenue, la Fête de la musique ne semble pas remporter les suffrages des élus. C’est du moins ce que montrent les premières remontées d’une rapide enquête (encore en cours) menée par la Fédération nationale des collectivités pour la culture.
Etes-vous favorable à l’organisation de la Fête de la musique ? Si oui, comment comptez-vous procéder ? Telles sont les deux questions que la Fédération nationale des collectivités pour la culture (FNCC) a posées à ses adhérents le 19 mai dans le cadre d’un sondage informel, qui se poursuit encore quelques jours.
Depuis trois jours, les premières réponses remontées semblent suffisamment tranchées pour que la FNCC ait jugé utile de les livrer à la réflexion.
Les élus massivement réticents
A 70%, les élus qui ont répondu ont dit : non. En invoquant, en substance, trois raisons :
- ils considèrent l’événement déjà officiellement annulé au regard des déclarations du gouvernement ;
- sa tenue n’est pas compatible avec le contexte sanitaire ;
- le délai d’un mois pour l’organiser est trop court.
Quant aux 30% restant, ils ne savent pas encore quelles seront les modalités d’organisation de la fête dans leur commune ; ou bien, quand ils le savent, c’est qu’ils ont d’ores et déjà envisagé des formules inédites qui leur semblent adaptées au contexte de la pandémie et des mesures sanitaires qu’elle impose : concerts au balcon, concerts virtuels sur Internet ou Facebook, diffusion de concerts filmés etc.
Franck Riester sur une autre longueur d’onde
A supposer que l’attitude de prudence des maires se confirme, elle montrerait que les élus ne suivent pas Franck Riester sur cette question. Le 15 mai, sur RTL, le ministère de la Culture avait assuré : « On fêtera la musique le 21 juin, ça c’est sûr. C’est dans l’identité de nos compatriotes. » Avec toutefois une petite réserve pour envisager quelques restrictions : « Jusqu’où on pourra l’organiser en physique, on est en train de regarder », avait ajouté le locataire de la Rue de Valois.
C’est d’ailleurs à la suite de cette déclaration que la FNCC a souhaité sonder ses adhérents sur leurs intentions.
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