En annonçant l'interdiction des rassemblements de plus de 1.000 personnes, en plein air comme en milieu clos, le gouvernement a encore durci sa réponse contre l'épidémie, semant l'émoi dans le milieu culturel. Les salles de concerts et organisateurs de festivals tentent donc de trouver des solution alternatives.
Annulations pures et simples ou accès restreint : le monde du spectacle et de la culture, sous le choc, cherche la parade après la décision du gouvernement d'interdire tout rassemblement supérieur à 1.000 personnes, pour freiner la propagation du coronavirus. La Fédération des entreprises du spectacle vivant, de la musique, de l'audiovisuel et du cinéma (Fesac) a tiré lundi le signal d'alarme, appelant les autorités à mettre en place "un fonds d'urgence" pour aider un secteur déjà fragilisé.
Environ 300 salles en France ont la capacité d'accueillir 1.000 spectateurs ou plus. A Paris, la salle de la Cigale a déjà trouvé une solution pour le concert de Nada Surf prévu mercredi. Le groupe américain devrait jouer deux fois devant 500 personnes. La Philharmonie de Paris a quant à elle annulé tous les concerts prévus dans sa grande salle jusqu’à nouvel ordre, sans savoir jusqu’à quand cette interdiction est prévue.
Réunion autour du ministre de la Culture
La principale difficulté des directeurs de salles est en effet l'absence de précision sur la durée des restrictions. Les salles communiquent au compte-gouttes sur les annulations ou les reports à prévoir. Difficile donc de s’organiser pour les spectateurs. "Jusqu'à présent on reportait à juin, mais là on est obligé de reporter jusqu'à un an faute de place, car tout est pris à l'automne et l'hiver prochain", confiait à l'AFP Thierry Teodori, directeur général de la Halle Tony Garnier à Lyon, une des plus grandes salles de France.
Des exceptions sont toutefois prévues : il reviendra aux préfets et aux ministères de...
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