Inspirée par la culture électro, une jeune génération s’efforce de réinventer une pratique de l’architecture, du design et de la scénographie au service de la fête, de festivals et de tiers-lieux.
Du 10 au 13 septembre, à Vilvoorde, à quelques kilomètres de Bruxelles, le festival Horst réunissait une nouvelle fois architectes, scénographes, plasticiens et DJ autour d’une même ambition : imaginer de nouvelles manières de présenter la musique. Cet événement electro a lieu sur une ancienne base militaire à l’allure de friche industrielle, couverte d’entrepôts et d’ateliers, ainsi que de buissons et de bosquets qui ont envahi les allées du site. Dans l’enceinte de béton de la Rain Room, l’une des cinq salles où officient les DJ, les architectes du Studio Onkruid ont conçu une étrange piste de danse qui encercle un vaste marais artificiel, dans lequel se dressent végétaux et roseaux. À cent mètres de là, le pavillon Moon Ra, construit à partir des matériaux d’un édifice d’une édition précédente, a été imaginé par Leopold Bianchini, au côté d’un atelier composé de plus jeunes architectes et artisans réunis pour l’occasion. Il possède une structure conique, surmontée d’un toit circulaire et bas, ouvert à son sommet, tenu par une solide charpente de bois, évoquant aux néophytes une architecture vernaculaire proche d’une forme de hutte ou de halle.
Dès sa première édition en 2014, l’équipe du Horst s’est montrée soucieuse de renouveler les formes scénographiques et architecturales des grands festivals, en s’associant avec Gijs Van Vaerenbergh, un bureau artistique fondé par Pieterjan Gijs et Arnout Van Vaerenbergh, réputés pour leurs sculptures et leurs interventions spécifique…
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