Les événements estivaux tremblent à l’idée de voir leur édition perturbée, voire annulée, par les caprices de la météo. Un risque qui s’ajoute à l’explosion des coûts d’organisation.
De la haute voltige. Il faut plus que jamais avoir le cœur bien accroché pour organiser un festival de musiques en plein air. En plus des augmentations stratosphériques des cachets des artistes, de l’inflation qui plombe les comptes et lamine le pouvoir d’achat du public, des surcoûts consécutifs au renforcement de la sûreté à cause des risques d’attentats, de la parenthèse tragique de la pandémie qui a cryogénisé leur écosystème fragile, les festivals sont menacés par un nouveau danger : le dérèglement climatique. De fait, force est de constater que les visions les plus pessimistes de la science-fiction se concrétisent, cinquante ans après la sortie du film Soleil Vert. Et la multiplication des phénomènes climatiques extrêmes comme les canicules, tempêtes, inondations et autres tornades menace de manière inédite les grands rassemblements estivaux en accentuant la pression sur leurs organisateurs qui devaient déjà jongler pour équilibrer leurs comptes. Histoire de camper le décor, rappelons que de nombreux festivals ont l’obligation d’atteindre le...
Lire la suite sur liberation.fr