A l'Alegra, l'une des plus grandes discothèques de France, à Châlons-en-Champagne (Marne), le 31 décembre 2019. (Boby/Libération)
L’amélioration de la situation sanitaire permet au gouvernement de rouvrir les discothèques, durement touchées par quinze mois de fermeture. Moyennant quelques consignes sanitaires, les concerts debout pourront reprendre un peu plus tôt.
Boule à facettes au bout du tunnel. Après quinze mois de fermeture, les discothèques, grandes oubliées des premières vagues de réouverture post-Covid, sont enfin fixées sur une date : elles pourront rouvrir «à compter du 9 juillet», a annoncé ce lundi le ministre chargé des PME, Alain Griset, au sortir d’une réunion à l’Elysée avec les professionnels du monde de la nuit . «Nous passons aujourd’hui une nouvelle étape et le Président a choisi cette journée du 21 juin pour annoncer la réouverture des discothèques à compter du 9 juillet.» «L’idée, c’est de permettre aux jeunes et aux moins jeunes de faire la fête en sécurité», a estimé le ministre délégué.
L’annonce de la réouverture des boîtes de nuit et autres dancefloors est un vrai soulagement pour le monde de la nuit. C’est «une vraie satisfaction», réagit Christian Jouny, vice-président du Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL). «Le compromis semble acceptable», juge-t-il. «Nous sommes très satisfaits. Le président a su entendre la profession. Il permet enfin à la nuit de revoir le jour […]», se réjouit de son côté Jean Roch Pedri, le gérant du VIP Room de Saint-Tropez (Var).
Jauge de 75% en intérieur
Restent toutefois un certain nombre de consignes sanitaires. D’abord, l’accès sera réservé «à ceux qui pourront produire un pass sanitaire», a précisé le ministre. Pour obtenir ce sésame sur le site dédié de l’Assurance maladie, trois options : prouver que l’on est totalement vacciné, présenter un test PCR ou antigénique négatif de moins de quarante-huit heures, ou alors...