Le rabibochage n’est pas encore d’actualité, semble-t-il, entre le maire de Carhaix (29) et le festival des Vieilles Charrues. Le premier a vertement réagi aux propos du président publiés dans nos colonnes le 11 septembre.
Après quelques mois de silence relatif, on aurait pu penser que les relations entre le maire de Carhaix et le festival des Vieilles Charrues s’étaient apaisées. Il n’en est rien, visiblement, si l’on en juge à la réaction du maire de Carhaix, Christian Troadec, aux propos du président de l’association des Vieilles Charrues, Jean-Luc Martin. Le 11 septembre dernier, nous rapportions que les dirigeants du festival avaient rencontré, la veille, des élus de Poher communauté, dans le but « d’évoquer l’avenir du festival des Vieilles Charrues sur le territoire, et les difficultés rencontrées depuis 4 à 5 ans ». Le responsable ajoutait qu’il entendait ainsi « avoir comme interlocuteurs les onze maires de Poher communauté, et pas seulement le maire de Carhaix ».
« Pas facile de discuter »
Cette petite phrase, lâchée au milieu d’une interview, a fait sortir l’édile carhaisien de ses gonds. « Pas facile de discuter avec Jean-Luc Martin, qui veut autoritairement imposer son point de vue. Voici désormais qu’il choisit les élus avec qui il accepterait de négocier », réagit Christian Troadec, brocardant un Jean-Luc Martin « sans aucun doute grisé par les faveurs d’une Légion d'honneur accordée par La République en Marche (LREM). Je lui conseille plus simplement d’entrer officiellement en politique et de se présenter aux élections… Ce ne sont pas les scrutins qui manqueront dans les prochains mois ».
« Une forme de chantage »
À l’origine de la brouille entre le maire et le festival, un différend sur l’utilisation à long terme du parc de Kerampuilh. L’élu considère que le festival a exercé une forme de chantage en menaçant « en pleine campagne des élections municipales, de faire quitter les Vieilles Charrues de Carhaix, puis poser trois conditions au maintien de la manifestation dans la capitale du Poher alors que la ville de Carhaix met à disposition gratuitement des moyens considérables en termes humains, matériels et de terrains, après des manipulations et pressions inqualifiables qui pourraient s’apparenter à du harcèlement sur des bénévoles membres de ma famille et fondateurs du festival ». Selon l’édile, une plainte pourrait d’ailleurs être déposée prochainement.
« Défendre l’intérêt général »
Pour Christian Troadec, « le patron des Vieilles Charrues tente de...
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