Baisse de fréquentation, annulation de représentations... A de rares exceptions près, les salles de spectacle de Paris et d'Ile-de-France subissent de grosses pertes depuis le début du mouvement.
Le spectacle vivant remue-t-il toujours pendant les grèves ? Bien sûr. A l’Opéra-Comique, à Paris, la situation est presque idéale. «C’est étrange, nous vendons même davantage de billets que ce que nous avions prévu», apprend-on. La salle Favart, quasi pleine samedi dernier pour Fortunio, bénéficie d’une conjonction de facteurs positifs : pas de grève en interne, proximité des lignes automatisées 1 et 14, entre autres. Ici, donc, aucun dégât. Une situation absolument hors normes dans la capitale, où les salles sont secouées par les annulations de pièces, mais aussi par la baisse de fréquentation de celles maintenues.
A l’Opéra de Paris, toutes les représentations ont été annulées depuis le premier jour du mouvement, le 5 décembre. Mardi soir, on comptait 25 représentations supprimées, pour une perte totale en...
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