La crise sanitaire a eu des impacts important sur le secteur culturel, questionnant son caractère essentiel, et révélant l’évolution de la sociologie des publics, leur pratique et le changement des prescripteurs d’offres. La crise à montré la nécessité de penser une transition digitale profonde lié à l’évolution des usages culturels en ligne.
Le virtuel est devenu distanciel avec l’utilisation des outils de visioconférence pour garantir la continuité pédagogique, professionnelle des services publics, là où les écrans et les pratiques numériques étaient jusqu’alors massivement décriés comme des pratiques individualistes. Ces transformations digitales ont un impact sur les métiers, les missions et l’économie du secteur. Comment, dans ces conditions, éviter l’ubérisation massive de la création ? Comment proposer une digitalisation des offres, des créations, des outils de production et de diffusion, tout en garantissant la pérennité de « l’exception culturelle » ?
La numérisation des pratiques culturelles
Une étude du ministère de la Culture réalisée pendant le confinement a révélé de profondes transformations des pratiques culturelles. Le confinement a favorisé le développement de...
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