L’occupation du Théâtre de l’Odéon à Paris, depuis le jeudi 4 mars, a déclenché un mouvement qui s’est étendu sur l’ensemble de la métropole et également en Outre-Mer. Plus de 30 théâtres en France sont occupés par des techniciens, des artistes et des étudiants en école d’art dramatique.
Le mouvement initié à l'Odéon fait tache d'huile, en tous type de lieux et déjà dans plus de 30 théâtres, avec des mots d'ordre convergents. Les "occupants" demandent la réouverture des lieux de culture dans le respect des consignes sanitaires et la prolongation de l’année blanche pour les intermittents.
Le mouvement de l'Odéon est parti de la manifestation du 4 mars organisée par la CGT Spectacle. L'essentiel des occupants sont des militants syndicaux, des artistes, des techniciens. Puis les étudiants en Écoles d'art dramatiques se sont joints au mouvement à La Colline à Paris et à Strasbourg au TNS.
Ce week-end, il s'est étendu à tout le territoire en métropole et également à Saint-Denis de la Réunion, et à tous types de salles. Des centres dramatiques nationaux à Lille, Montluçon, Rouen, Limoges ; des scènes nationales à Brest, Châteauroux, Périgueux ; des salles de musiques actuelles comme La Tannerie à Bourg en Bresse ou La Paloma à Nîmes ; des théâtres indépendants comme le Théâtre du Chevalet à Noyon ou le Chêne Noir à Avignon... Et parfois avec des méthodes plus innovantes, comme à Perpignan où les intermittents ont décidé d'une occupation itinérante, cette semaine, dans plusieurs...
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