ENQUÊTE – Mathieu Simonet, président de la Société des Gens de Lettres, a publié dans l’Obs une tribune qui retrace son parcours personnel. Il en profite pour soumettre des idées afin d’augmenter les revenus des auteurs. Une vision de l’écrivain qui suscite une vague d’agacement chez de nombreux auteurs vivant de leur création.
« En 2010, être payé pour écrire ne me venait pas à l’esprit. Pour moi, l’argent que je percevais était la “cerise sur le gâteau” (qui s’ajoutait à mes revenus perçus en tant qu’avocat) ; ma récompense était d’abord symbolique », relate l’actuel président de la SGDL dans L'Obs, soulignant qu’à présent, il a « publié cinq livres ».
Des revenus accessoires principaux
Mathieu Simonet expose dans cette tribune sa vision pour l’amélioration des conditions des écrivains en France : « À l’aube des années 2020, il faut changer de perspective : ne plus considérer que les revenus de l’auteur “autres que ceux du livre” (par exemple une rémunération pour intervenir dans un lycée, dans une prison ou dans un hôpital) sont de simples “revenus accessoires”. Ils sont souvent les revenus principaux des auteurs. »
our résumer le principe, pour des activités en lien avec son livre, un auteur n’est pas rémunéré en salaire, mais bénéficie de manière dérogatoire d’une rémunération en droits d’auteur. Le but ? Pouvoir faire rentrer tous ses revenus dans un même régime. Un principe particulièrement...
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