Depuis le 3 janvier, la limitation des jauges et l'interdiction des concerts debout, ont provoqué un effondrement des billetteries. Ces contraintes seront levées respectivement les 2 et 16 février mais le mal est fait, avec des pertes de chiffre d'affaires de plus de 50 % sur le premier trimestre 2022.
Cette cinquième vague de Covid, avec le variant Omicron, pourrait bien être la pire que les concerts de musiques actuelles aient connu. «C'est simple, les gens n'achètent plus de billets pour les six prochains mois. Ils sont lassés des reports et exigent maintenant des remboursements», résume le directeur de Live Nation France, Angelo Gopee.
Certes, l'annonce jeudi soir par le Premier ministre de l'abandon des limites de jauges le 2 février prochain, et la levée de l'interdiction des concerts debout le 16 (tout comme la réouverture des discothèques), a mis un peu de baume au coeur des professionnels. Mais le mal est fait, les restrictions en vigueur depuis le 3 janvier - jauges à moins de 2.000 places en intérieur et 5.000 en extérieur, interdiction des concerts debout - ont suffi à faire de gros dégâts. «A chaque arrêt décidé en quelques jours, il nous faut six mois pour repartir. Nous ne rouvrons pas comme les restaurants», pointe Aurélien Binder, à la tête de ...
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