Dans son étude sur les exportations musicales françaises à l’étranger début mai, le Centre national de la musique relève que les femmes sont sous-représentées.
Les tubes d’Aya Nakamura, artiste la plus écoutée en France, séduisent également à l’international. C’est ce qui ressort de l’étude menée, en partenariat avec le Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP), par le Centre national de la musique (CNM) et publiée début mai sur les artistes francophones les plus exportés à l’étranger en 2022. A l’image de la compositrice de Djadja, la musique française plaît loin de ses frontières : 326 œuvres ont été exportées en 2022, une augmentation de 38 % par rapport à 2021.
Le rap s’impose comme le genre musical le plus vendeur : il représente 38 % des exportations des nouvelles certifications établies par le CNM. Une augmentation de 5 % par rapport à 2021, où il en représentait 33 %. Parmi ses figures de proue : Gazo, Ninho, Damso, Niska et Orelsan.
Sous-représentation des femmes
Derrière la vitalité de la scène française à l’exportation, des points de difficulté subsistent pour les femmes, qui demeurent largement sous-représentées : 8 % seulement des nouvelles certifications sont le fait d’artistes féminines. Aya Nakamura, Angèle et Nej se partagent cette faible part. Jean-Philippe Thiellay, président du CNM, déplore que cette sous-représentation résulte de choix de la part des acteurs de l’industrie musicale : « Malheureusement, moins de stratégies et moins d’investissements sont ...
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