Le mouvement social historique entamé le 14 juillet qui paralyse les studios américains pourrait aussi gagner la France.
La grève des acteurs et scénaristes de Hollywood divise le cinéma français: «inquiétude» côté exploitants de salles, quand des organisations de cinéastes ont exprimé jeudi leur «solidarité» face aux plateformes et à l'intelligence artificielle. Première grève de cette ampleur depuis plus de 60 ans, le mouvement aux États-Unis «inquiète» en France, a reconnu jeudi Richard Patry, le patron de la Fédération nationale des cinémas (FNCF). «La grève nous inquiète beaucoup bien sûr», a déclaré Richard Patry sur BFM Business, expliquant son ampleur par le fait qu'il s'agit d'une grève «orientée contre les plateformes» (Netflix, Amazon Prime Video, Apple TV+...) qui «risque de durer assez longtemps».
Cette grève, entamée vendredi, paralyse les studios américains et si «elle ne concerne pour l'instant que les films américains, beaucoup de films ont déjà commencé à être décalés et ça nous inquiète beaucoup sur l'année 2024», a-t-il ajouté, estimant que ce mouvement social dans le cinéma pourrait aussi gagner la France. «Il y a toujours un risque, en particulier au niveau des auteurs, (...) mais pour l'instant il n'y a pas d'action annoncée en France», a-t-il précisé. Interrogé sur les revendications des acteurs et scénaristes concernant aussi l'intelligence artificielle, de plus en plus accusée par...
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