La CGT- Spectacle demande des éclaircissements sur les mesures prises par le ministère du Travail concernant les intermittents du spectacle : « Depuis le 4 mars 2020, date du premier arrêté interdisant les rassemblements de plus de 5 000 personnes dans des lieux clos, des milliers de spectacles sont annulés entraînant des milliers de pertes d’heures. » Par ailleurs, ajoute la CGT, « ces mesures ne semblent pas répondre aux problèmes de celles et ceux qui pensaient “faire leurs heures” dans la prochaine période, ou encore des professionnels primo-entrants dans le régime ».
La fédération préconise d’adapter le dispositif d'assurance chômage, en allongeant d’un an les droits de ceux qui en bénéficient aujourd’hui. Elle réclame un fonds de professionnalisation d’urgence pour les intermittents qui s’apprêtaient à ouvrir leurs droits. Le syndicat insiste pour que tous les contrats signés et toutes les promesses d’embauche soient honorés par les employeurs, au besoin en ayant recours au chômage partiel: «Les employeurs ont désormais la possibilité d’accéder au dispositif d’activité partielle. Des employeurs et certaines de leurs organisations jouent le jeu et annoncent rémunérer leurs CDD engagés sur la période, mais d’autres se dépêchent d’annuler des contrats, y compris déjà entamés. »
Le syndicat observe que le manque de réponse de Pôle emploi sur la prise en compte des périodes payées au cachet, dans le cadre du chômage partiel, dissuade les employeurs de recourir à cette mesure.