Après les attentats de 2015 et les mouvements des « gilets jaunes » l'an dernier, les grèves actuelles sont lourdes de conséquences pour les salles de spectacle qui font traditionnellement le plein en décembre. Le climat anxiogène n'est pas propice à se projeter, même à l'horizon des fêtes. De nombreux acteurs privés pourraient être en difficulté si le conflit dure.
Dans les salles et sous les chapiteaux, les effets de la grève ne se sont pas fait attendre. « Personne n'imagine les conséquences dramatiques que tout ce mouvement social va avoir sur l'économie de la culture », déplore Thierry Suc, le patron de la société de production TS3. Lui a pris le risque de programmer pendant un mois le spectacle War Horse à la Seine Musicale. Un endroit désormais inaccessible en métro, puisque la ligne 9 qui la dessert demeure irrémédiablement fermée depuis...
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