Face à l’intérêt croissant des chorégraphes, metteurs en scène ou circassiens pour des formes hybrides mêlant technologie et spectacle vivant, les théâtres entrouvrent leurs portes à de nouveaux formats.
Quand le spectacle vivant rencontre la scène numérique… Telle était la thématique du forum «Entreprendre dans la culture 2023», les 12 et 13 juillet à Avignon. Un événement coorganisé par Dark Euphoria, le Grenier à sel, la Villa créative – Avignon Université et la French Tech Grande Provence, dont Libération était partenaire.
Une dizaine de spectateurs équipés de casques de réalité virtuelle déambulant sur un plateau, face à des rangées de sièges molletonnés restés vides : la création adopte aujourd’hui des contours pas toujours taillés pour des salles bâties des décennies, voire des siècles plus tôt. «On fait rentrer des ronds dans des carrés», sourit Joris Mathieu, directeur du Théâtre Nouvelle Génération (TNG), centre dramatique national de Lyon. Avec son équipe, il qualifie ces œuvres hybrides, qu’il programme tout au long de l’année au côté de propositions plus classiques, de «créations d’expériences de spectacle vivant en environnement numérique». En plaçant le spectateur au cœur du dispositif de représentation, ces formats atypiques bousculent les habitudes de travail et la culture des lieux – «elles changent la manière de programmer».
Horaires atypiques
Parce qu’ils impliquent des déplacements de spectateurs ou des interactions, parce qu’ils exigent une flotte de matériel conséquente (tels des casques VR) et des infrastructures réseaux importantes, ces spectacles ont un public souvent....
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