Lors du Mama, événement professionnel annuel du secteur des musiques actuelles, qui s’est tenu du 16 au 18 octobre à Paris, les responsables de festivals ont dressé un bilan de la saison 2024 assez inquiétant. L’heure est à la recherche d’évolutions.
Forts du bilan des huit premiers mois de 2024, les organisateurs de festivals regardent en face « une situation contrastée », qui est loin de leur apporter la sérénité dont ils rêvent : 14 % d’entre eux pourraient ne pas tenir de prochaine édition.
Lors du Mama, événement annuel du secteur des musiques actuelles, qui s’est tenu à Paris du 16 au 18 octobre, les responsables d’événements ont livré les conclusions d’un bilan provisoire, établi par le ministère de la Culture et le Centre national de la musique (CNM), avec les organisations Ekhoscènes, le Syndicat des musiques actuelles (SMA) et France festivals. Il ont évoqué un modèle économique qui arrive globalement « à ses limites », comme l’a estimé le SMA.
Difficultés économiques et aléas climatiques
Les responsables de festivals ont aussi constaté que, plus encore que les Jeux olympiques et paralympiques, dont l’impact s’est révélé « limité », les difficultés économiques et les aléas climatiques ont énormément fragilisé leur activité. Néanmoins, 10 % soit 79 des 877 festivals contactés ont signalé des difficultés relevant directement des Jeux.
Par ailleurs, 42 % ont dû modifier au moins en partie leur projet initial. Ce, pour les raisons suivantes :
- pour 58 %, il s’agissait d’un problème lié à la sécurité ;
- pour 42 %, de l’indisponibilité de certains prestataires ;
- pour 34 %, d’une pénurie de matériel ;
- pour 25 % de l’indisponibilité de certains artistes ;
- et pour 4 % d’une interdiction préfectorale.
Alors que des équipes techniques avaient délaissé les festivals pour les Jeux, les organisateurs ont dû s’adapter à de nouveaux prestataires, comme en a...
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