Les spectateurs pourraient-ils fuir un jour le grand festival de théâtre en raison des températures infernales ? La question donne des sueurs froides à ses organisateurs.
L’épisode a marqué les Avignonnais comme les festivaliers. 14 juillet 2022. Comme pour chaque été, les murs des ruelles d’Avignon sont recouverts de milliers d’affichages sauvages, vantant les mérites des quelque 1500 pièces présentées dans les petits théâtres de la Cité des papes. Mais la ville a été désertée. Un important incendie ravage les pourtours de Tarascon, à un jet de pierre d’Avignon et teinte le ciel de gris et d’ocre. En quelques heures, plus de 700 hectares sont ravagés. Des cendres tombent du ciel et se déposent comme une neige sur le bitume et les pierres brûlantes de la ville. La chaleur est irrespirable et dangereuse. Le service TGV interrompu. Comme le reste de la cité à ce moment-là, le festival est à l’arrêt.
«C’était intenable. Pendant quatre jours, on n’avait plus personne dans les rues», se souvient Harold David, coprésident du festival off. Les incendies, qui ont marqué les mémoires, deviennent chaque année de plus en plus probables à la faveur du réchauffement climatique…
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