Beaucoup de concerts et festivals ne font pas le plein. Les acteurs de musique actuelle sont inquiets. Le collectif breton Supermab prône des pistes de solutions solidaires.
Pour Julien Pion, coordinateur du collectif de coopération des musiques actuelles en Bretagne Supermab, les concerts et festivals souffrent mais des solutions existent.
Comment se portent les acteurs des musiques actuelles en Bretagne ?
Le Covid a laissé des traces. Le public est moins présent en festivals et en concerts. Il y a peu de pré-ventes de concerts et même un phénomène de « No show » des spectateurs qui réservent une place pour un concert et ne se présentent pas le jour J, notamment lors des concerts dont la date a été reportée. On ne sait pas si c’est durable ou occasionnel. Les producteurs de spectacles, les tourneurs sont inquiets.
Ils ont aussi des difficultés de recrutement ?
Oui, il y a une perte de sens de nos métiers. Des salles de musiques actuelles ont du mal à recruter. Comme si un fossé s’était creusé entre les générations de quadras venues au métier par passion et les jeunes générations. Il y a aussi des artistes émergents dont les projets n’ont pas pu voir les jours, car le public se reporte sur des têtes d’affiche connues.
Quelles solutions propose le collectif Supermab ?
Au-delà du soutien nécessaire des collectivités, nous voulons encourager la coopération entre les acteurs bretons des musiques actuelles. Une cinquantaine d’entre eux se sont réunis à Rennes ce 6 mai au festival les Embellies...
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