Nommé à la direction artistique des Jeux Olympiques fin septembre, et en pleine représentation de Starmania à Paris, le metteur en scène a annoncé sa démission du théâtre qu’il dirigeait depuis 2020.
Après plusieurs semaines de suspens, les salariés du Quai d’Angers ont reçu, par mail, mercredi soir, la démission de celui qui dirigeait leur Centre Dramatique National (CDN) depuis début 2020. Déjà engagé sur la re-création de l’opéra-rock Starmania à sa prise de fonction, le metteur en scène quadragénaire s’est retrouvé dans une situation sans «précédent» explique-t-il dans sa lettre, après avoir été nommé directeur artistique des futurs Jeux Olympiques de Paris.
«Aucun CDN n’avait eu à envisager une telle situation». D’abord désireux de poursuivre son projet pour cet établissement public employant 45 salariés jusqu’à la fin de son premier mandat (décembre 2023), d’assurer «une continuité» et de retrouver son poste à l’issue de sa mission aux JO, Thomas Jolly a finalement considéré, écrit-il, l’option «trop déstabilisante pour la structure».
Révélé au grand public lors du festival d’Avignon 2014, à l’époque dirigé par Olivier Py, l’ancien élève de Stanislas Nordey a été acclamé par une partie du public pour ses marathons théâtraux à l’esthétique baroque Henry VI ou Richard III. En 2019, avant de candidater à la direction du Quai, seul CDN de la Région Pays-de-la-Loire, Thomas Jolly avait brigué celle du...
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