En visite au Hellfest samedi soir, Rima Abdul Malak a assuré que ces événements pourraient se dérouler «dans de bonnes conditions» malgré la reprise épidémique.
Les festivaliers du Hellfest à Clisson (Loire-Atlantique) ont reçu la visite samedi vers 20h de Rima Abdul Malak, ministre de la Culture fraichement nommée. Après une conversation avec Ben Barbaud, le fondateur du Hellfest et une déambulation, la ministre a assisté au concert des Gun's N Roses. Cette année, après deux ans de Covid, ce festival de métal a lancé une double édition du 17 au 19 juin et du 23 au 26 juin, attendant près de 60.000 personnes chaque jour.
Elle s'est dite confiante pour la tenue des festivals cet été, sans «réduire les jauges» ni autres «contraintes», en dépit de la reprise du Covid-19. Après plus de deux ans rythmés par la pandémie, la France a replongé en ce début d'été, comme d'autres pays européens, dans une nouvelle vague portée par de nouveaux sous-variants de la famille Omicron.
La ministre s'est voulue rassurante
«Il y a une reprise du Covid en ce moment, il faut être très vigilant, se laver les mains, reprendre les gestes barrières (...), se tester à chaque fois qu'on a un doute», a-t-elle d'abord indiqué. «Pour autant, on est vacciné en France, normalement on n'a pas de risque de remettre de contraintes ou de réduire les jauges. Les festivals de cet été vont, si tout se passe bien, se passer dans de bonnes conditions», a-t-elle ajouté.
Rima Abdul Malak a souligné que les sous-variants de la septième vague sont «très contagieux mais moins violents en termes de symptômes». Et de rappeler, «quand on est une personne fragile, il faut garder le masque et faire attention le plus possible». Une autre ombre plane sur les festivités de l'été : les plaintes pour des piqûres dans des boîtes de nuit, bars et festivals s'additionnent à travers toute la France. Mais les preuves manquent encore pour déterminer la réalité de ces actes de malveillance.
«Ce phénomène m'a beaucoup préoccupé», a dit la ministre. «En réalité, c'est vraiment un mystère, il y a un phénomène de psychose davantage qu'un phénomène réel», a-t-elle affirmé. «Il y a quelques piqûres (pas au Hellfest, aucun cas recensé, NDLR), ça existe, mais beaucoup moins que la psychose qui en est sortie». «Il n'y a pas de substance dans ces piqûres quand elles sont trouvées, pas d'agression dans la foulée», a-t-elle insisté. «Il semblerait, encore une fois, c'est au conditionnel car c'est très mystérieux, que ce soit parti d'un défi sur les réseaux sociaux. Ne cédons pas à la psychose».
Rima Abdul Malak est venue au Hellfest car «c'est le plus grand festival de France». Après deux éditions annulées pour cause de crise sanitaire, le Hellfest propose cet été une double programmation, sur sept jours au total, attirant 420.000 spectateurs. «A titre plus personnel, le premier concert de ma vie à 14 ans, c'était les Guns N'Roses», a confié la ministre. Ce groupe est programmé ce samedi et la ministre a prévu de le revoir «29 ans après».
La ministre de la Culture, Rima Abdul Malak était également attendue dans la soirée dimanche au festival du Solidays...
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