Du Danemark à l’Angleterre en passant par la France, les annulations de mobilisations culturelles se multiplient. De nombreux musées sont fermés et des spectacles reportés, pour protéger le public ou faute d’artistes et de personnel.
«Limiter les contacts sociaux […] et limiter notre activité.» L’injonction, qui vire à l’antienne, est revenue sur le tapis mi-décembre, lorsque, dans le cadre d’une conférence de presse, la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, a annoncé tout à trac la fermeture des théâtres, cinémas et salles de concerts, afin de tenter de contrer la nouvelle (nouvelle, nouvelle…) recrudescence des cas de Covid dans son pays, désormais confronté, comme tous les autres, au variant omicron. Annoncé le 17 décembre, le black-out a eu tôt fait de franchir les frontières, puisque, deux jours plus tard, ce sont les Pays-Bas qui «sacrifiaient» à leur tour «tous les commerces non essentiels», contraignant cinémas, musées et théâtres à baisser le rideau jusqu’au 14 janvier. Le 22 décembre, c’était au tour de la Belgique d’annoncer la fermeture, à partir du dimanche 26 décembre, des cinémas, salles de concert et théâtres (les musées restent ouverts, pour l’instant). Un nouveau choc qui, bon gré mal gré, a incité le festival de cinéma international de Rotterdam à basculer l’intégralité de sa programmation en ligne.
Sans aller jusqu’à des annonces gouvernementales aussi coercitives, la culture au Royaume-Uni subit également les désagréments liés à la pandémie, mais de manière plus insidieuse pourrait-on dire, puisque c’est une «pénurie de personnel imprévue» qui oblige le Muséum d’histoire naturelle de Londres à rester fermé jusqu’au 27 décembre, tandis que sur son site le musée national de l’Armée de Chelsea se dit au regret d’avoir «dû prendre la difficile décision de fermer ses portes au public durant la période festive», une réouverture étant prévue le ...
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