Le coup d’envoi est prévu ce 8 décembre. Pendant quatre soirs, les monuments et les quartiers les plus emblématiques de la ville seront illuminés.
Après une Fête des Lumières réduite l’année dernière pour cause de Covid, la capitale des Gaules voit à nouveau grand avec près de 27 sites mis en valeur. Le gouvernement a donné son aval. Une annonce accueillie avec soulagement par les Lyonnais qui, depuis 20 ans, voient chaque année leur ville briller de mille feux avec des spectacles sons et lumières hors norme. En revanche, le port du masque sera obligatoire en extérieur dans les zones des illuminations et le pass sanitaire exigé dans les lieux clos où sont exposés des œuvres.
Des créations lumineuses
A chaque édition, il faut trouver de nouvelles idées d’illuminations pour ne pas tomber dans le "déjà vu" et ainsi surprendre le public. Cette année, la municipalité écologiste qui organise, en quelque sorte, sa première vraie Fête des Lumières a souhaité se démarquer en ne proposant pas systématiquement des vidéos projetées sur les façades. Les créations sont plus statiques. Sur la colline de Fourvière, la fresque Visions propose une série de dessins. Une faune et une flore fantasmagoriques qui rappellent les grandes œuvres symbolistes du 19e siècle.
Les objets conçus avec des néons ont aussi leur place dans cette nouvelle édition. Dans le 2e arrondissement, un dôme de 8 mètres de diamètre parcouru par des flux lumineux fait face au théâtre des Célestins. A quelques rues de là, 56 cadres, lumineux eux aussi, habillent le bassin de la place de la République. Toujours sur la Presqu’Ile, place de la Bourse, Vortex-1 offre une expérience physique de la lumière qui crée un champ de force, grâce à des anneaux qui tournent à différentes allures. Dans le Vieux Lyon, quai Romain Rolland, le public déambule sous de fines perches de lumière insérées à la base de la ramure des arbres.
Une place de choix pour la nature
Municipalité écologiste oblige, la nature est omniprésente en cette Fête des Lumières 2021. Dans le 1er arrondissement, place Louis Pradel, c’est un phénix de néons qui attend les visiteurs. Ses multiples couleurs vives et changeantes évoquent les magnifiques plumages d’oiseaux tropicaux. Une ambiance sonore composée de chants de volatiles enregistrés en Guyane accompagne cette installation. Au Parc de la Tête d’Or, trois œuvres rendent hommage aux éléments. Une créature mythique, Hydra, serpente sur la pelouse du parc au milieu d’un champ de fleurs de lotus. Sur la surface du lac, des ondes lumineuses et des lignes de ricochets viennent troubler la quiétude des lieux. Dans les sous-bois, c’est un Vegetal’lum qui attend le spectateur : des objets en vannerie composent une scénographie végétale où l’on croise des ...
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