Sur le groupe facebook « Solidarité spectacle vivant – Covid-19 » créé à 15h le 13 mars, soit deux heures à peine après l’allocution télévisée par laquelle Franck Riester annonçait l’interdiction de rassemblements de plus de 100 personnes, l’heure est aux questions et à la réflexion. L’activité y est telle que le lendemain, son fondateur Benoît Lahoz – comédien et vidéaste, il jouait encore samedi dans l’un des rares spectacles maintenus à Paris, Enterre-moi mon amour de Clea Petrolesi au Théâtre Paris-Villette – se voit forcé de poster un message : « Après 24 heures d’existence de ce groupe, nous devenons très très nombreux-ses. Je ne peux pas gérer seul sa modération et je cherche des modérateurs-trices pour aider à le garder efficient : partage d’informations, demande de conseils, prospective, redirection vers l’action des syndicats, etc ». Cet appel témoigne de l’inquiétude générale des artistes, en particulier des intermittents, face aux annulations multiples de spectacles jusqu’à mi-avril au moins. Il dit aussi le mouvement d’entraide qui voit le jour.
Le drame des heures perdues
Dès l’interdiction de rassemblements de plus de 1000 personnes le 8 mars, le Syndicat Français des Artistes Interprètes exprimait la préoccupation des personnes touchées. Il lançait aussi un questionnaire qui lui permettait d’estimer le 11 mars que...
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