Librairies, théâtres et cinémas fermés, festivals annulés… Déjà sinistrés par le confinement, les milieux de l’art et du spectacle devraient pâtir après le 11 mai des règles de distanciation sociale. Ils guettent avec appréhension les annonces présidentielles de ce mercredi.
Le 6 mars tombait l’annonce de l’annulation pure et simple du Salon du livre 2020, un coup de semonce qui prévenait le monde de la culture encore insouciant de la violence de la tempête à venir. Onze jours plus tard, le confinement fermait par milliers salles de cinéma, théâtres, salles de concerts, musées, librairies, puis tombaient une à une les annonces d’annulation de festivals, plongeant le pays dans un spectaculaire black-out culturel. La crise est majeure et sans précédent par l’effarante synchronie des cessations d’activité et l’absence de perspectives à court et moyen terme qu’elle ouvre en même temps pour le monde du théâtre, de la danse, de l’art contemporain, du livre, de la musique… Déjà échaudé depuis des semaines par les non-réponses du ministère de la Culture sollicité sur la manière d’affronter la période et un Franck Riester évasif ou aphone, le milieu culturel a particulièrement mal vécu d’être tout simplement exclu des préoccupations d’Edouard Philippe dans son...
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