83 % des internautes français, soit 40 millions de personnes ont consommé de la culture en ligne en 2020, révèle Hadopi ce 11 février. Un chiffre en hausse par rapport à 2019, et ce notamment grâce aux deux confinements imposés par l’épidémie de coronavirus.
La culture en ligne fait partie des grandes gagnantes de la situation épidémique. La crise sanitaire et économique a bel et bien dopé les biens culturels en ligne : 83 % des internautes français, soit 40 millions de personnes, en ont consommé, ce taux ressortant en hausse de deux points par rapport à 2019, selon un baromètre publié ce jeudi 11 février par l’Hadopi.
En hausse constante depuis 10 ans, le nombre de consommateurs de biens culturels en ligne a « atteint des niveaux records » en 2020, relève dans un communiqué la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet, l’agence publique de lutte antipiratage.
Notamment durant « la quatrième semaine de confinement, au printemps dernier, avec 89 % d’internautes français âgés de 15 ans et plus qui ont consommé au moins un bien culturel en ligne » et en particulier films, séries TV et musique, détaille l’organisme.
65 % du public souhaite tout de même pouvoir « retourner dès que possible au cinéma »
L’étude annuelle de l’Hadopi mesure les usages en ligne concernant neuf biens culturels à savoir musique, films, séries, photos, jeux vidéo, logiciels, livres numériques, presse en ligne et retransmissions sportives en direct.
Au printemps 2020, près d’un tiers (31 %) des internautes s’est abonné à au moins une offre pendant cette période, surtout à des services de vidéo à la demande.
Par ailleurs, en janvier 2021, 31 % des consommateurs déclarent consommer désormais plus de biens culturels qu’avant le deuxième confinement, indique l’Hadopi.
En dépit de l’existence d’une offre de spectacles vivants en ligne, la plupart d’entre eux (65 %) affirment « vouloir retourner dès que possible au cinéma, au théâtre ou dans les salles de concert » et ce, quelles que soient les tranches d’âge ou le fait d’être abonné ou non à une offre culturelle.
Le piratage toujours présent
L’an dernier, « la baisse de la consommation illicite engagée depuis trois ans a été interrompue », celle-ci s’étant stabilisée à 26 % comme en 2019, constate l’entité, pointant du doigt son intensification à un niveau hebdomadaire.
L’Hadopi avance ainsi...
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