Le monde culturel se trouve aujourd’hui dans une situation un peu comparable à celle d’un insuffisant respiratoire infecté par le coronavirus : les choses n’allaient déjà pas très bien jusqu’alors, elles prennent un tour assez désespéré.
Les annulations et fermetures ont pris une nouvelle dimension depuis l’interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes et la fermeture de l’ensemble des lieux culturels suite aux annonces du Premier ministre samedi.
Je ne dresserai pas ici la liste des institutions, établissements et évènements impactés par ce que le journal Le Monde appelle "La culture à l’arrêt". Quant à l’incertitude qui pèse encore sur la tenue du festival de Cannes et du festival d’Avignon, elle donne la mesure des scénarios peu rassurants qui se profilent. Il est évident que les conséquences dans le secteur de la culture s’annoncent désastreuses.
Il faudra donc financer un plan de rémission pour la culture après le passage de la pandémie - quoi qu’il en coûte pour reprendre la formule d’Emmanuel Macron. Voilà l’horizon structurel.
D’un point de vue individuel, ma théorie, c’est qu’il serait temps aussi de songer à une forme de solidarité culturelle. Si notre responsabilité citoyenne est engagée dans l’effort de protection face à la propagation du virus, quelles formes pourraient prendre les gestes qui sauvent la culture ? Ils sont nombreux et j’en donnerai ici quelques exemples afin de répondre à cet enjeu : comment aider la culture à survivre ? Vous pouvez bien sûr...
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