Comme la majeure partie des secteurs économiques en France, le monde du spectacle est à l’arrêt complet depuis le passage au stade 3 de l’épidémie de coronavirus, privé de spectateurs pour une durée encore indéterminée. Pour le directeur de théâtres Jean-Marc Dumontet, même si les mesures de confinement sont levées au bout d’une quinzaine de jours, un grande partie des salles resteront impactées jusqu’à la fin de la saison par cette brusque suspension de leur programmation.
"Nos grands théâtres, c’est-à-dire ceux qui font plus de 900-1000 places, ne rouvriront pas avant septembre", a-t-il estimé mercredi, au micro de Philippe Vandel dans Culture Médias sur Europe 1.
"La déflagration économique est plus forte que pendant les attentats"
"Au Théâtre Antoine, à Bobino ou au Théâtre Libre, on a des programmations pensées un ou deux ans à l’avance, elles ont exigé en amont un travail de marketing et de communication, trois ou quatre mois avant. Quand le confinement sera terminé, nous n’aurons pas le temps de lancer une nouvelle communication", explique celui qui dirige six salles parisiennes de spectacle. "Les grands théâtres savent qu’ils devront réussir le mois de septembre, ils n’auront pas le choix !"
"La déflagration économique est plus forte que pendant les attentats", poursuit Jean-Marc Dumontet. "Les salles continuaient à ouvrir, même s’il y avait une certaine appréhension du côté des spectateurs. Là, nous ne sommes...
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