Musées, festivals, galeries... les gros et petits acteurs du secteur s'y mettent, de manière encore assez empirique.
Décarboner la culture… On en parlait peu il y a encore trois ans, le sujet devient majeur pour les musées, les galeries ou les festivals. Certains acteurs sont en pointe, à commencer par le festival We Love Green dont c'est l'ADN, et qui a organisé jeudi un colloque dans le cadre de la Présidence Française de l'Union Européenne sur le thème « Vers une création artistique européenne éco-responsable ».
« Ici, toutes les énergies alternatives sont réquisitionnées, des panneaux solaires aux générateurs à huile de colza ou à huile végétale recyclée, explique Sébastien Perrier, le directeur des partenariats de ce festival musical installé au Bois de Vincennes, à Paris. «Nous sommes inscrits dans un réseau de 20 festivals pour devenir 100 % circulaire d'ici 2025: de l'optimisation des tournées à la mutualisation du matériel. Les déchets sont valorisés aux maximum, jusqu'aux mégots qui sont recyclés en cendriers, ou les litières des toilettes sèches redistribuées à des agriculteurs comme fertilisants »...
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