Grenoble, capitale verte en 2022 ; Bourges, capitale de la culture en 2024… Ainsi nommés, communes et territoires espèrent des retombées économiques et médiatiques. Qui ne viennent pas toujours, selon l’enquête de Nora Hamadi.
En 2024, la capitale française de la culture fut un pays. Celui de Montbéliard, dans le Doubs, qui a succédé à la banlieue lyonnaise et Villeurbanne. Ce label a permis au territoire montbéliardais d’obtenir un million d’euros, fourni par le ministère de la Culture et la Caisse des dépôts, pour organiser 350 manifestations sur les 73 communes de l’agglomération. Au-delà des chiffres, qu’apporte ce titre ronflant aux habitants ? Dans les rues de la sous-préfecture, le micro de Douce France récolte des réponses contrastées. Certains n’étaient pas au courant ; d’autres sont déçus de la programmation. Le Centre d’art régional contemporain, lui, est content d’avoir pu accueillir la créatrice new-yorkaise Marie Lorenz. Son exposition offre un nouveau regard sur...
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