«Nous révoquons le traitement inéquitable que le gouvernement réserve à notre secteur et demandons qu'il cesse au plus vite», s'insurgent deux syndicats.
Le monde de la musique a du plomb dans l'aile. Depuis l'annonce des nouvelles mesures sanitaires en décembre dernier, qui instaurent de nouvelles jauges et l'interdiction des concerts debout, le secteur musical a demandé mardi 4 janvier, la reprise normale des conditions d'accueil du public dans les salles de spectacles.
Les deux instances qui portent cette voix sont le Syndicat des musiques actuelles (SMA) et la Fédération des lieux de musiques actuelles (FEDELIMA). Dans un communiqué, elles dénoncent «une nouvelle fois la stigmatisation du secteur. Nous servons encore de bouc émissaire au gouvernement, puisqu'à la période de Noël, les salles de concert étaient fermées, comme chaque année, en raison des fêtes de fin d'année. Nous demandons une reprise des concerts debout dans les meilleurs délais et dans les mêmes conditions que celles imposées aux autres établissements recevant du public», exigent-elles, avant de rappeler par la même occasion que «les salles de concert sont d'ores et déjà soumises aux règles de présentation du passe sanitaire et de port du masque».
Un traitement inéquitable
«Nous révoquons le traitement inéquitable que le gouvernement réserve à notre secteur et demandons qu’il cesse au plus vite. En effet, la reprise de nos activités depuis le 1er juillet dernier est déjà extrêmement complexe après tant de mois de fermeture» poursuivent-elles dans leur communiqué. Un constat que Roselyne Bachelot, la ministre de la Culture, n'admet pas puisque ces nouvelles mesures, selon elle, permettent au contraire à «l'immense majorité des théâtres et salles de spectacles de rester ouvertes». Cependant, dans la pratique, certains lieux de spectacles doivent se résoudre à fermer momentanément au regard des nouvelles mesures sanitaires, à l'image de la Maroquinerie, à Paris, dont la taille et la jauge ...
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