L’étude du concert-test réalisée à Barcelone le 12 décembre dernier vient de publier ses résultats. Aucun des participants ayant assisté au concert n’a été testé positif, preuve que l’organisation d’événements en pandémie pourrait être possible.
En Espagne, la salle Apolo du Nista Club de Barcelone a accueilli le 12 décembre dernier un concert-test dans le respect des règles sanitaires, et sans distanciation sociale. Une première réalisée par le festival Primavera Sound où les participants effectuaient un test rapide d’antigènes à l’entrée et dont l’organisation l’annonçait réussi.
Ce jour, Primavera Sound a enfin publié les résultats de l’étude concordée par l’hôpital Germans Trias de Barcelone et la Fondation de Lutte contre le SIDA et les Maladies Infectieuses. Les chercheurs ont ainsi prouvé qu’un dépistage le jour même d’un événement pourrait bien faciliter le retour à la tenue d’événements musicaux, en lieu clos et en temps de pandémie. Mieux, que les conditions remplies durant le concert-test n’ont pas entraîné une augmentation des cas positifs dans le pays.
Aucun cas positif
L’étude avait accueilli 1047 participants âgés de 18 à 59 ans, et qui ne présentaient pas de comorbidités. Deux semaines avant le concert, aucun d’entre eux n’avait été testé positif, et tous avaient réalisé le test antigénique le jour-même qui s’était à chaque fois également révélé négatif.
Dans un second temps, les scientifiques raccordés à l’étude avaient répartis au hasard les participants dans un premier groupe « témoin » de 496 personnes qui ne participeraient pas à l’événement, et un second groupe « expérimental » de 463 personnes invitées à s’y rendre. À l’entrée du concert, qui a duré 5 heures au total, le groupe expérimental avait reçu des masques en tissus de type N95, obligatoires tout au long de l’expérience (sauf pour boire), et aucune distanciation sociale n’avait été respectée – sauf dans les zones fumeurs et aux bars, plus réglementées. Toute la ventilation des salles avait été optimisée dans les deux salles intérieures (celle du concert et celle du bar), et surveillée tout au long de l’événement.
À l’issue de l’événement, les deux groupes ont été testés huit jours plus tard. Et surprise : aucun des participants du groupe expérimental (ayant assisté au concert) n’a été testé positif, tandis que le premier groupe, resté en-dehors de l’événement, a compté deux cas positifs à la COVID-19. Les chercheurs ont ainsi affirmé que « le fait d’assister à un concert de musique en direct mis en place avec une série de mesures de sécurité comprenant un test antigène négatif pour le SRAS-CoV-2 effectué le même jour, n’était pas associé à une augmentation des infections à Covid-19« .
Une belle avancée à l’heure où d’autres pays effectuent ce type d’études, comme...
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