Alors qu’un concert-test de près de 500 personnes donné à Barcelone n’a entraîné aucune contamination, la France compte en organiser à son tour avant la saison des festivals cette année.
Test salivaire à l’entrée d’un festival, ou présentation d’un certificat tamponné « négatif » au Covid-19 en même tant que sa place de concert… Ces formalités sanitaires pourraient bien être l’avenir de nos événements musicaux. Primavera Sound relève haut la main la palme d’or pour avoir organisé avec succès un concert-test regroupant près de 500 personnes sans aucune distanciation sociale requise, avec pour seules obligations la réalisation d’un test antigénique à l’entrée, et le port du masque à l’intérieur. Bilan plus d’une semaine plus tard ? Aucun des 463 participants n’a été testé positif… Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour la fête.
« Si on veut sauver les concerts de juin, il faut y aller ! »
Nous ne sommes pas les seuls à avoir scruter le début, le pendant et l’après de cette expérience pilote. Roselyne Bachelot, ministre de la Culture précisait vendredi 8 janvier au micro de Franceinfo avoir « regardé avec beaucoup d’intérêt l’expérimentation menée à Barcelone. » « C’est très intéressant (…) C’est une logistique qui n’a été déployée que pour un spectacle, mais il s’agirait de le généraliser ».
Un “groupe de travail concert-test” prend place au sein du Prodiss (Syndicat national des producteurs, diffuseurs, festivals et salles de spectacle dans le privé) par Jean-Paul Roland, directeur du festival des Eurockéennes, aux côtés de Marie Sabot (We Love Green) et Armel Campana (Main Square). Ils se donnent pour objectif de multiplier les expériences tests comme il a été le cas à Barcelone pour assurer une saison festivalière, et ce, même si elle doit impliquer des mesures sanitaires inédites. « Ce sont les scientifiques qui donnent les règles, il leur faut du temps, mais l’urgence est là : si on veut sauver les concerts de juin et trouver des moyens d’augmenter les jauges, il faut...
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