L’économiste Françoise Benhamou estime, dans une tribune au « Monde », que, face aux défauts constatés du Pass culture, la ministre Rachida Dati propose des ajustements qui relèvent du bricolage. L’économiste avance trois mesures qui relanceraient ce dispositif.
Longtemps critiqué comme privilégiant les artistes au détriment du public, le ministère de la culture a inauguré en 2019, sous la présidence d’Emmanuel Macron, un véritable renversement de paradigme au terme duquel la politique de la demande devenait une priorité devant la politique de l’offre.
Du moins souhaitait-on un rééquilibrage, avec cela de magique que les achats effectués par les jeunes de 18 ans, grâce au Pass culture, seraient « en même temps » un outil de soutien à l’offre. Deux objectifs étaient visés pour le prix d’un, avec en plus le projet, tout en diversifiant les publics, de diversifier les pratiques effectives des jeunes !
A trop vouloir embrasser, on ne sait plus étreindre. On a donc révisé la copie : de 500 euros pour accéder à des sorties, pratiques ou biens culturels lors du lancement des expérimentations du passe, on est passé à 300 euros en 2021, car la somme était rarement dépensée. D’une durée d’un an, on est passé à...
Lire la suite sur lemonde.fr