TRIBUNE. Alors qu’elles ont rouvert dans l’enthousiasme, les salles de spectacle sont loin d’avoir retrouvé la fréquentation d’avant la crise sanitaire. Les directrices et directeurs d’une cinquantaine d’opéras, orchestres et théâtres s’en inquiètent dans une tribune. Ils plaident pour que la culture, en laquelle ils voient une source de partage avec le monde, ne soit pas absente des débats de la présidentielle.
Depuis quelques semaines, les orchestres et opéras bruissent d’une joie retrouvée, renouvelée, ravivée. La joie grisante de renouer chaque soir avec un public impatient, de mettre enfin des visages sur les messages de soutien reçus lors de cette interminable parenthèse sanitaire. Nos portes sont bel et bien ouvertes, les artistes sur scène, nos équipes en coulisses, et le bonheur de ces retrouvailles électrise les villes et territoires dans lesquels nous vivons et travaillons.
Pourtant, après seulement un mois d’ouverture, certains percevaient déjà la fragilité de ce renouveau d’activité. Fin octobre, une étude de l’institut Harris pour le compte du ministère de la culture venait jeter une ombre ...
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