La réalité augmentée ouvre de nouvelles perspectives, notamment en matière de valorisation du patrimoine, de médiation, d'enseignement etc. Les porteurs de projet peuvent cependant se heurter à la protection du droit d'auteur et des bases de données. Un risque analysé par Cristina Sappa, professeur associé en droit des affaires à l'IESEG School of Management, dans un article de The Conversation.
La réalité augmentée (RA) est un outil de développement stratégique qui permet de développer certaines initiatives culturelles et éducatives, et offre nombre d’opportunités commerciales. Le droit d’auteur génère toutefois des obstacles juridiques qui peuvent compromettre la viabilité des initiatives fondées sur la RA.
La RA consiste à superposer des éléments calculés par un système informatique à la réalité en temps réel. Cette technologie permet ainsi de voir, à l’aide d’un dispositif – tel qu’un smartphone – des images élaborées par un logiciel dans un contexte réel. Un exemple célèbre est le jeu des Pokemons, où les images en mouvement de ces personnages de fantaisie apparaissent aux joueurs munis d’un smartphone doué d’une application spécifique en des lieux spécifiques.
Elle s’applique à différents secteurs, dont le patrimoine culturel. La RA peut jouer un rôle dans l’éducation à l’histoire et à l’art d’une communauté. Ces éléments sont fondamentaux pour mieux développer une identité, aussi bien au niveau individuel que communautaire.
À travers la RA, il est possible de valoriser les sites où se trouvent des biens culturels, ainsi que les collections des musées ou des archives qui hébergent ces biens. Ainsi, une RA sur un ou plusieurs tableaux du Louvre pourrait valoriser non seulement le tableau, mais également la collection du musée.
À travers des reproductions et représentations d’objets culturels, un public large peut alors accéder non seulement aux objets qui composent actuellement le patrimoine culturel, mais aussi à des informations sur l’histoire de ce bien, les techniques qui ont permis de l’élaborer, ou le contexte historique de sa création.
L’expérience de visite devient ainsi plus exhaustive, interactive, enrichissante ; en un mot, plus attrayante. On peut émettre l’hypothèse que tout cela peut avoir des retombées positives sur le développement culturel, ainsi que de façon plus indirecte, sur d’autres éléments, tels que l’évolution du secteur touristique alentour, mais aussi un intérêt croissant des opérateurs du marché qui développent des solutions RA.
Les exemples de RA appliquée aux...
Lire la suite sur lagazettedescommunes.com