Danse, théâtre, concerts, opéras… Entre inquiétude et espoir, les directeurs des plus grandes manifestations essayent de préparer au mieux leur saison.
La course. Aux plans A, B, C… Jouera-t-on, et dans quelles conditions? Devant combien de spectateurs, auxquels nul ne peut imposer de venir vacciné? Chaque directeur de festival a ses coûts de plateaux, ses lieux et ses budgets différents. Il y a donc autant de configurations que de festivals. Mais la volonté commune est de jouer. Et le public achète déjà des places sans autre certitude que son vœu de retrouver l’enchantement des spectacles et des concerts. «On a ouvert le 8 avril et les ventes ont très bien démarré», confirme Jean-Pierre Rousseau au Festival Radio France Occitanie-Montpellier, qui fut l’un des premiers à annoncer sa programmation. «Nous jouerons même devant un public de professionnels de 30 personnes mais nous jouerons à tout prix, dit son voisin Jean-Paul Montanari, directeur de Montpellier Danse. Les pièces seront répétées et arriveront sur le plateau. Pour que les artistes et les intermittents soient payés. Et parce que 40 % de la programmation vient de 2020, et qu’il faut que les spectacles soient joués et payés pour qu’on passe à la suite.»
Aux Chorégies d’Orange, Jean-Louis Grinda tient un autre discours: «Il est évident qu’entre orchestre, chœurs et chanteurs, avec 300 artistes sur le plateau, nous ne jouerons pas si ...
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